P2P, Big Brother may be watching us ?

Merci à mon très cher frère:

Web. Le Conseil d'Etat autorise la détection automatisée des utilisateurs de réseaux «peer to peer».

Les téléchargeurs sous surveillance renforcée
Par Christophe ALIX
QUOTIDIEN : mardi 29 mai 2007



Le débat sur la lutte contre le piratage par la surveillance privée des réseaux est relancé. En annulant la décision du 18 octobre 2005 de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) qui refusait à quatre sociétés d'auteurs (Sacem et SDRM) et de producteurs (SCPP et SPPF) la mise en place d'un dispositif de détection automatisée d'utilisateurs illicites des réseaux peer to peer, le Conseil d'Etat remet au goût du jour une idée chère à ces représentants des ayants droit : aider activement les autorités à dissuader et, si possible, à sanctionner les adeptes des réseaux de peer to peer (P2P). La Cnil avait jugé qu'une collecte massive des données personnelles des adeptes des réseaux P2P n'était «pas proportionnée à la finalité poursuivie». Elle s'inquiétait notamment que les plaignants puissent être à la fois procureurs et parties, en organisant leur propre police des réseaux. «Erreur d'appréciation», a tranché en fin de semaine dernière le Conseil d'Etat, selon lequel l'ampleur de la pratique des échanges de fichiers sur les réseaux P2P ne rend pas «disproportionnés» ces procédés automatisés, basés sur des sondages portant sur 10 000 fichiers musicaux.



Autorisation judiciaire. «La Cnil n'a pas rendu un avis objectif, ce qui nous a fait perdre un an dans la lutte contre le piratage», explique Marc Guez, le directeur général de la SCPP, qui représente les producteurs phonographiques. Le Conseil d'Etat a cependant donné raison à la Cnil sur le caractère indispensable de l'autorisation judiciaire, quelle que soit l'action menée. Y compris pour le simple envoi de messages de «pédagogie» aux internautes ne téléchargeant qu'un petit nombre de fichiers musicaux. «S'il le faut, nous passerons par une procédure judiciaire pour envoyer ces e-mails, déclare Marc Guez, mais il serait dans l'intérêt du public qu'il y ait un changement législatif du code des PTT pour nous permettre de le faire . »
Le hasard faisant bien les choses, la décision du Conseil d'Etat intervient quelques jours après la nomination du nouveau gouvernement, qui ne cache pas sa volonté d'agir de manière plus offensive dans la lutte contre le téléchargement illégal. Une action qui pourrait passer par le retour de la fameuse «réponse graduée» ­ selon la gravité des actes commis ­, refusée à la fois par la Cnil et le Conseil constitutionnel dans une décision rendue sur la loi relative au droit d'auteur, dite «Dadvsi», du gouvernement sortant. «Au lieu d'avoir 300 personnes poursuivies, on pourrait en avoir 10 000, s'inquiète Aziz Ridouan des Audionautes, une association qui vient en aide aux internautes poursuivis pour cause de téléchargement. Mais cela s'avérera inutile, poursuit-il . Il n'y a qu'à voir ce qui se passe aux Etats-Unis, où des dizaines de milliers d'internautes sont poursuivis sans sommation. Cela ne remet pas en cause l'adoption massive du peer to peer comme nouveau mode de consommation des oeuvres. La seule réponse, c'est l'innovation pour séduire les internautes et les amener à fréquenter de nouveaux services, payants ou gratuits . »
La Cnil a «pris acte» de la décision du Conseil d'Etat, et les sociétés d'auteur et les fournisseurs d'accès à Internet (FAI) vont maintenant se réunir pour réfléchir à nouveau à ces dispositifs de surveillance automatisée. Sans pour autant sacrifier au «juste équilibre entre protection des droits d'auteur et vie privée des internautes», précise la Cnil, qui ne «remet pas en cause la légitimité de la recherche des infractions sur Internet».
Carte d'identité. La commission en veut pour preuve le feu vert accordé au Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (Sell), en mars 2005, afin de mettre en oeuvre un traitement de lutte contre la contrefaçon sur Internet. Depuis cette date, le Sell a le droit, sous certaines conditions, de collecter les adresses IP des internautes ­ une sorte de carte d'identité de l'abonné au réseau ­ et de les croiser avec les données des FAI afin d'obtenir leur identité dans le cadre de procédures judiciaires. Une procédure plus «légère» que celle des professionnels du disque puisqu'elle limite au minimum la collaboration des FAI et que «seuls les internautes responsables de la première mise à disposition sur le réseau d'une oeuvre et/ou ayant mis à disposition une oeuvre non encore commercialisée sont concernés». Si aucune avancée concrète n'est attendue avant la rentrée prochaine, les dispositifs de surveillance, eux, attendent dans les cartons. Selon le site ZDNet, des contrats avaient été passés par les sociétés d'auteurs et de producteurs avec Advestigo, une société française spécialiste de la protection d'actifs numériques. Suite à la décision du Conseil d'Etat, un nouvel appel d'offres devait être lancé.

Réponse de Stan :

Un peu plus de detail ici:
http://www.journaldunet.com/ebusiness/internet/actualite/0705/070525-conseil-d-etat-cnil-sacem.shtml

http://www.marianne-en-ligne.fr/e-docs/00/00/F2/FB/document_une.phtml

http://www.latribune.fr/info/Du-nouveau-dans-la-lutte-contre-le-telechargement-illegal-~-IDD6987C42FC09085EC12572EA00304DF0

Les grandes lignes:

Citation :

Pour autant, le lien de cause à effet entre téléchargement illégal et ventes n'a jamais été prouvé, et d'autres éléments comme le développement des offres de téléchargement légales sur Internet et baisse des prix des CD ont largement contribué à enrayé la crise du disque.

...l'industrie musicale aurait ainsi le projet de surveiller les internautes qui mettent en ligne sur les réseaux de peer-to-peer une cinquantaine de fichiers en 24 heures, répertoriés sur une liste de 1.000 morceaux.

A l'occasion du festival de Cannes, cette dernière,(la ministre de la culture NDLA) mentionnant les difficiles relations entre le monde du cinéma et les FAI 5Fournisseurs d'Accès Internet NDLA), a demandé à ces derniers un "engagement fort en matière de lutte contre la piraterie" et qu'ils mènent "une action pédagogique et d'information auprès de leurs abonnés".

Cette chère ministre de la culture, dont la culture musicale s'arrête à la musique classique, "fermée à la musique contemporaine" pour reprendre ces propos de ce matin sur France Inter, "mis à part Renaud que j'écoute avec mon fils". No comment.

Elle aurait écrit trois pièces de théâtre et un roman. Si quelqu'un connaît les titres qu'il nous les communiques nous nous ferons un plaisir de les lire.
De les numériser afin de les diffuser, le problème c'est que ça risque d'être le plus gros bide de l'histoire du P2P.
Je conseille alors à Madame la ministre qui pourrait être désireuse de popularité auprès des jeunes, d'imiter Mlle Hilton en diffusant ses petites vidéos. Succès assuré.

Pour ce proteger des curieux:
http://phoenixlabs.org/pg2/

Indispensable!

Excusez-moi de ma pauvre culture informatique, mais qu'elles sont les caractéristiques d'un réseau P2P, en gros c'est quoi?

Peer to Peer ca veux dire Point a Point.
En gros plein de PC son connecte entre eux pour s'echanger les donnees. Apres tu a plusieur type de p2p:

Architecture centralise: un serveur sur lequel tout les client (toi par exemple) se connecte. Exemple Soulseek: il y a un serveur e tout le monde se conencte dessu grace au logiciel client (celui que tu as installe sur ton PC).

Architecture decentralise (ou hybride): c'est l'exemple de BitTorrent ou d'Emule. Chaque client peut se connecter a un ou plusieur serveur.

L'avantage de l'architecture centralise c'est que tes recherches sont plus fructueuse. Mais si le serveur est mort alors tout le reseau p2p est mort.

L'avantage de l'architecture decentralise c'est que si un serveur est mort il en reste d'autres. Donc c'est presque impossible de tuer ce genre de reseau. C'est aussi tres difficile a surveiller. eMule lui est plus facile a surveiller que torrent parce que les serveurs sont pas forcement nombreux. Et difficile a mettre en place tandis que torrent c'est tres simple.

plus d'infos ici

De plus un torrent est comme une petite balise que tu télécharge. Elle signalera sa présence et son besoin à ceux qui ont aussi cette petite balise.Point.
Alors que sur du emule ou soulseek tu ouvres plus largement un espace de ton dur, auxquels les clients du serveur ont accès. Des fichiers que tu partages directement.

Perso j'aime pas les mule et autres, c'est sauvage et pillage.
En plus tu mets 30 plombes pour avoir un fichier, et souvent tu te retrouves bloqué à 98, 99%. frustrant.
et puis tu choppe tellement de merde !

bah en fait un torrent est un fichier que tu telecharge. Grace a un client torrent (donc le logiciel qui te permet de lire le fichier torrent) tu vas savoir ou recuperer les donnes. Le client va se connecter au tracker. Le tracker gere une liste de client connecte. Le tracker va permettre de connecter ton pc aux autres pc qui partage le fichier. L'avantage c'est qu'on peut crypte les echanges et ca va tres vite puisqu'on telecharge les donnes sur tout les pc qui partage les donnees. Un peu comme sur emule aussi.

Merci les mecs. Je m'endormirais moins bête ce soir.
Moi à la maison j'utilise LimeWireWin, vous devez considérer ça comme de la merde mais moi ça me suffit et c'est plutôt efficace (en tout cas pour de petites doses).
C'est plutôt genre e-mule ou torrent?
Qu'est-ce que je risque avec cette nouvelle "loi" du conseil d'etat?

Tu risques peu.

Déjà avec Limewire c'est fastidieux de DL un album en entier.

Ensuite c'est la mise en ligne qui est visée et les très gros downloaders, mais surtout la mise en ligne. (celui qui propose et met le fichier à disposition).

Après c'est vrai que c'est la musique et les films qu'ils souhaitent protéger.
Tant que ça reste soft et que tu fais pas en néon lumineux clignotant: "venez pomper chez moi j'ai plein de truc à filer".
Ca devrait aller.

Mais bien entendu ça reste illégal. Et je ne cautionne pas du tout ce genre de comportement, ainsi qu'aucun membre de ce forum.
Tout ceci est dit dans le seul but d'informer, et de satisfaire une soif de savoir, typique chez les jeunes de nos âges.

Certes, c'est d'ailleurs cette soif qui m'a poussé à rentrer dans la peau d'un jeune téléchargeur pour te poser cette question. Mais tout ceci est virtuel, je retourne dans ma véritable enveloppe corporelle pour te remercier.

Merci, maintenant je sais.

Oui, il faut savoir que celui qui partage le dernier album a la mode sera plus recherche que celui qui partage le dernier album du groupe de rock du quartier qui sort en cdr.
Pareil pour les films.
Et sur torrent et eMule quand tu telecharge tu partage aussi. c'est le principe de ces p2p ou les fichiers sont considere comme des fragement de fichiers. Par exemple si tu telecharge un film sur eMule ou torrent tu vas recuperer des fragements de film provenant de 2 voir 10 000 personnes le tout creant au final un seul fichier. Ceci pour accelerer le temps de telechargement et alleger chaque clients.
Donc toi quand tu telecharge des que t'as fini un fragement de fichier tu le partages aux autres.

Ok, c'est pas un truc de radin

C'est le principe des "seeders" et des "leechers"
Le seeder ne fait qu'émettre.
Le leecher le télécharge et la plupart du temps ne devient pas "seeder".
Si tu veux tu peux aller voir sur www.mininova tu pourra voir le nombre de leecher et de seeder pour un fichier.
Ainsi que son potentiel de DL.
Plus ces nombres sont grands plus ça va vite, voir très vite.
100 k/s c'est déjà bien sympathique.
Si le fichier est bien choisi = 300k/s observés. Pas vu mieux pour le moment.

Mais les "flics" ils peuvent pas remonter à la source à travers mininova ?
Et le créateur de ce site doit être bien caché!
(C'est bien un site de téléchargement? ou juste un truc de consultation de ce qui se passe dans l'aspect "téléchargement" du net?)

tu télécharge pas de zic ni de films ou autres.
C'est un site de torrent.
Tu dl le torrent.
Ensuite avec ton client torrent (Azureus, microtorrent, bitcomet...) tu vas aller dl la zic, films ou autre.
Mininova n'est pas le seul, il y a aussi Pirate's bay, Fenopy...
et un moteur de recherche Torrentz.

Ah ok, je viens de comprendre l'expression "torrent", merci.

Explique je dois etre con.

C'est mon interprétation ( je sais pas si elle est exacte mais ça m'aide à comprendre) :

En gros l'ensemble des téléchargements de la toile constitue plein de flux différents, d'où "torrent".
Ensuite avec ton client torrent, tu filtres le torrent pour en récupérer ce que tu veux, un peu comme une épuisette que tu mettrais au travers d'un torrent.

Non?

Pourquoi pas. La premiere me semble bien.

Gaguy a écrit:

C'est mon interprétation ( je sais pas si elle est exacte mais ça m'aide à comprendre) :

En gros l'ensemble des téléchargements de la toile constitue plein de flux différents, d'où "torrent".
Ensuite avec ton client torrent, tu filtres le torrent pour en récupérer ce que tu veux, un peu comme une épuisette que tu mettrais au travers d'un torrent.

Non?

Chelou ton interprétation.
En fait normalement le nom c'est BitTorrent.
Mais le principe c'est pas ca. T'as pas d'histoire d'epuisette.
Disons que t'as un client BitTorrent (par exemple µTorrent). Tu veux telecharger un openOffice avec. Tu vas chercher sur le net un fichier BiTorrent. Tu vas ouvrir ce fichier avec ton logiciel client (µTorrent). le logiciel va regarder le fichier BitTorrent. il va lire l'adresse du tracker. Le tracker c'est un server. Ton logiciel client se connecte au serveur et demande ton fichier. le serveur va te dire qu'il y a paul qui est connecté avec l'adresse ip bidule truc. Ton client va donc se connecter au client de paul grace à l'adresse. Paul va te filer des bouts de fichier. Le serveur va aussi te filer l'adresse de tout les autres paul qui sont connecté et qui on ton fichier. Et ton client va reproduire le même principe: se connecter a tout les paul pour pouvoir chopper le fichier.

C'est ca le Peer to Peer. Tu te connecte a plein de gens pour chopper des fichiers. Y a pas d'histoire d'epuisette. Le reseau est optimisé au possible pour justement ne pas etre rempli de requete dans tout les sens. Ton client ne recoit que des requete pour avoir des bout de fichier que tu partage. Et tu ne recoit que des réponse a ce que tu demande. Sinon nos réseaux n'avancerait pas si il fallait faire le tri entre toutes les requetes qui se balade sur le net.
je sais pas si je suis clair. Faudrait un shéma pour mieux expliquer...
Sinon va voir sur http://fr.wikipedia.org/wiki/BitTorrent

Gaguy a écrit:

Mais les "flics" ils peuvent pas remonter à la source à travers mininova ?
Et le créateur de ce site doit être bien caché!
(C'est bien un site de téléchargement? ou juste un truc de consultation de ce qui se passe dans l'aspect "téléchargement" du net?)

Mininova c'est un tracker et un moteur de recherche. En fait tout ce que tu trouve sur Mininova c'est ce que le tracker gère. Si tu veux partager une musique que tu viens de créer bah tu vas créer un torrent avec ton client torrent (un fichier .torrent) que tu vas uploader sur mininova. Mininova va l'ajouter a sa liste. Quand les gens chercheront ton titre il le trouveront et pourront le télécharger (parce que le tracker donnera ton addresse ip parce que toi de ton coté tu met a jour le tracker toute les 30sec on va dire). A partir du moment ou tu upload le fichier et que tu partage le fichier avec ton client torrent alors tu est un seeder. Si quelqu'un te télécharge le fichier alors c'est un leecher.

Si tu comprend tout ca t'auras compris plein de truc en informatique. Ce genre d'architecture est utilisé partout (site internet, parc de pc dans une ecole/boite). Grosso modo hein.

ouai, je suis un gros naz j'ai tout compris, je vous fais une leçon quand vous voulez;)